|
Si les mères de famille connaissaient les conséquences de cette sempiternelle rengaine dont elles assomment leur progéniture, à savoir l'affect paliatif du membre érectif comme placebo sexuel en lieu et place du-dit pouce, auraient-elles encore cette attitude réactionnaire et surtout réactionnaire ?
Rien n'est moins sûr, car l'émergence des dentistes à la fin du XVIII siècle représenta une occasion unique pour les femmes et les hommes de se gaver de doigts velûs et boudinés jusqu'à la glotte !
Et quand on pense au remboursement ridicule auquel l'assuré social peut prétendre, n'est-on pas en droit de penser que l'interdiction du suçage de pouce est un effet pervers des lois visant à une meilleure maîtrise des dépenses de santé ? En fait, je ne crois pas, non vraiment...
|
|