Dur de la feuille ?
Mon oeil
Ayez du nez
Suce pas ton pouce !
Et hop, pour la fin
A deux doigts du corps
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Tout mignon tout plein !Si les mères de famille connaissaient les conséquences de cette sempiternelle rengaine dont elles assomment leur progéniture, à savoir l'affect paliatif du membre érectif comme placebo sexuel en lieu et place du-dit pouce, auraient-elles encore cette attitude réactionnaire et surtout réactionnaire ?
Rien n'est moins sûr, car l'émergence des dentistes à la fin du XVIII siècle représenta une occasion unique pour les femmes et les hommes de se gaver de doigts velûs et boudinés jusqu'à la glotte !

Ouh là là !Et quand on pense au remboursement ridicule auquel l'assuré social peut prétendre, n'est-on pas en droit de penser que l'interdiction du suçage de pouce est un effet pervers des lois visant à une meilleure maîtrise des dépenses de santé ? En fait, je ne crois pas, non vraiment...