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L'Hebdo du 5 Mai 1997.

Le syndrome Sélès.


L'est-y pas beau notre doudou-bis national avec des tongues blanches chaussées par des petits petons, prolongées par de gentilles chevilles un peu fluettes ?
Ca manque un peu de sport tout ça quand même. C'est vrai quoi, ça se voit pourtant que Douste Blazy il n'a pas vraiment la carrure d'un sportif, encore moins d'une tenniswoman. Enfin, heureusement que toute cette histoire se déroulait à Lourdes, sinon, on n'ose imaginer l'état de notre médecin-ministre-de-la-santé-culturelle...

Oui, je sais, ce n'est pas bien de rire du malheur des autres, mais c'est mon gros défaut. Et puis, plus de peur que de mal. Avec un peu chance, sa cote va remonter dans les sondages et il sera réélu haut la main ! Sans compter que ce n'est qu'un fou qui l'a raté. On rira moins lorsque se seront des gens sains d'esprit qui poignarderont nos hommes politiques pour de vraies raisons.
Par exemple, parce qu'ils en auront marre de crêcher sous les ponts, de manger dans les poubelles et de vivre de l'aumône qu'on ne leur donne plus. Regardez ce que ce type a fait pour des invitations et imaginez ce que d'autres pourraient faire juste parce qu'ils ont faim...

Pour changer un peu, parlons de notre grande saga On achève bien les Africains.
Ainsi, après l'opération "Restore Hope" en Somalie durant laquelle les Belges nous ont montré une fois de plus combien ils aiment les enfants (ainsi que la photographie), les "Gentils Rebelles" jouent à Panique dans le Train.
D'autres lieux, d'autres gens, une autre époque... et pourtant. Des personnes chassées, bringuebalées, entassées, qui finissent au mieux asphyxiées, au pire massacrées.. j'ai comme un goût de rance dans la bouche et de déjà vu dans les yeux.

Cela nous rapelle que nous sommes là, avec nos petits soucis, et que eux sont "là-bas", avec de grosses emmerdes.

Voila, à part ça tout va bien, comme d'hab.

    Presko

LarédaKtion.

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