Toi aussi, achète les pensées uniques de nos décideurs. Ceux qui ont fait et refont constamment la grandeur de la France.
Pour te convaincre du bond en avant intellectuel que tu fera grâce à ces idées pas fixes, je te propose, ô petit veinard que tu es, l'intégrale des extraits choisis des meilleurs passages de notre Grand Livre du Jour :
"Les autoroutes de l'information",
par notre grand patriarche, Gérard Théry.
"Comme le Minitel, qui pour la première fois dans l'histoire de la communication a mobilisé toutes les activités économiques détentrices d'information (presse, édition, publicité, télévision, banque, commerce, transport, administration, etc.), le multimédia va se déployer largement dans tous les secteurs de l'économie." |
"Internet ne comporte aucun système de sécurité. Un message envoyé sur Internet navigue successivement sur plusieurs réseaux où il peut être intercepté et lu impunément. Il n'existe pas d'annuaire des utilisateurs ou des services". |
"Tous les services multimédia impliquent une forte intégration du contenu et du contenant. Le Minitel, précurseur du multimédia, présente la même caractéristique. Les services du Minitel ne se conçoivent qu'en fonction du terminal et des performances du réseau, et réciproquement, le terminal a été défini pour satisfaire les exigences des services de consultation".
une dynamique unique au monde." |
"Aucun service interactif ne pourra être proposé à travers le satellite. Le satellite de multi-diffusion offre par principe un service point à multi-points avec une large couverture. Il est impossible d'y faire fonctionner le va-et-vient numérique qui est le propre des autoroutes de l'information".
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"Dans la mission sur les autoroutes de l'information que j'ai faite en tant que sociologue avec Gérard Théry, nous avons dit que les satellites étaient des autoroutes à sens unique, mais ce n'était pas vrai (...). On l'a dit parce qu'il s'agissait de convaincre France Télécom de se lancer dans les infrastructures à haut débit".
Léo Scheer, dans Planète Internet, Novembre 1996.
Merci la France qui gagne !